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Au-delà des Frontières : Embrasser l'Aventure de Travailler à l'Étranger

Écrit par : Mikaelle Asselin-Vachali (VP Communauté)


S'installer dans un nouveau pays pour travailler, non seulement pour explorer mais vraiment vivre et travailler comme un local, est aussi excitant que stressant. Pendant mon baccalauréat en commerce en gestion internationale à l'École de gestion Telfer, j'ai eu la chance incroyable de vivre cette expérience. Mon dernier stage COOP m'a menée à Athènes, en Grèce, où j'ai travaillé avec Orphic Group, une petite startup incroyablement dynamique. Travailler là-bas n'avait rien à voir avec ce que j'avais vécu auparavant dans mes stages à Ottawa. De la gestion des hauts et des bas des affaires internationales à l'apprentissage de la communication d'une manière que je n'avais jamais envisagée, cette expérience m'a laissée une empreinte durable.


S'adapter au monde rapide et flexible des startups


En tant qu'associée au développement des affaires chez Orphic Group, je me suis plongée dans le développement des affaires et le marketing pour deux entreprises uniques du groupe : NOBL, un espace de coworking de luxe, et Vicky Shawe, une marque de bijoux fins. Venant d'un monde plus structuré des stages étudiants gouvernementaux, où les rôles sont clairs et les hiérarchies définies, c'était une toute nouvelle expérience. Chez Orphic, personne n'avait un rôle fixe ; au contraire, nous endossions plusieurs casquettes, travaillant sur tout, de la création de contenu pour les réseaux sociaux à la planification financière, selon les besoins du jour.


Tout le monde était jeune, passionné et pleinement investi dans son travail, ce qui rendait l'environnement incroyablement énergique et inspirant. J'ai rapidement appris à m'adapter, à penser sur mes pieds et à embrasser la nature flexible et rapide de la vie en startup. Travailler dans un environnement où nous apprenions constamment et où les rôles changeaient m'a appris à être ingénieuse et ouverte au changement : des compétences que je sais que je vais de nouveau solliciter tout au long de ma carrière.


Naviguer à travers les différences culturelles et de communication


Les barrières linguistiques et les différences culturelles m'ont obligée à repenser ma façon de communiquer et d'écouter. Je devais prêter une attention particulière à la clarté et à la simplicité pour éviter tout malentendu. L'un des aspects les plus mémorables de mon expérience était le rythme plus lent et plus personnel de la journée de travail. Nous commencions vers 9h30 et finissions à 17h30, mais avant de commencer les tâches, il y avait une tradition de prendre un café et de discuter avec les collègues. J'avais la chance que mon bureau ait un bar à espresso géré par un barista qui était aussi le responsable du coworking : un rôle double qui ajoutait à l'atmosphère amicale et soudée. Le travail était un mélange de concentration individuelle et de réunions spontanées, non planifiées, où nous nous réunissions pour partager des idées.


Au début, j'hésitais à demander des éclaircissements, et parfois je comprenais mal les instructions parce que j'étais nerveuse à l'idée de m'exprimer. Mais petit à petit, j'ai appris que la communication claire et l'écoute active sont essentielles partout, pas seulement à l'étranger, et je suis reconnaissante d'avoir affiné ces compétences dans un cadre aussi unique et soutenant.


De la théorie aux solutions concrètes


L'un de mes moments préférés de cette expérience a été la résolution pratique de problèmes. À NOBL, j'ai travaillé sur un projet visant à recueillir les retours des clients et à les utiliser pour améliorer leur satisfaction. Créer et analyser des sondages peut sembler basique, mais cela représentait un grand changement par rapport aux exercices théoriques que nous faisons à l'école. Ici, les résultats comptaient vraiment et pouvaient entraîner des changements réels dans notre façon d'aborder l'engagement client. Voir nos efforts mener à une plus grande satisfaction et à davantage de demandes de la part des clients a été gratifiant et m'a montré à quel point les stratégies axées sur le client peuvent être efficaces.


Pourquoi un COOP à l'étranger vaut la peine


Faire un COOP à l'international comporte sa propre réalité, notamment en ce qui concerne la rémunération. Dans mon cas, le salaire ne correspondait pas au salaire minimum canadien, ce qui est important à prendre en compte si vous prévoyez un budget pour vivre dans un nouveau pays. Avoir une connexion, même lointaine, peut aussi faire une grande différence pour obtenir un stage ; les entreprises à l'étranger apprécient les perspectives fraîches, et elles accueillent souvent les étudiants internationaux qui apportent des idées uniques.


Malgré ces facteurs, je ne pourrais pas recommander plus hautement une expérience comme celle-ci. Travailler à l'étranger m'a appris l'adaptabilité, la conscience culturelle et la capacité à communiquer à travers les différences : des compétences qui vont bien au-delà de la salle de classe. Les défis étaient réels, mais les récompenses en termes de croissance personnelle et professionnelle ont rendu chaque moment digne d'intérêt. Pour ceux qui sont prêts à relever l'aventure, un COOP international est une manière inoubliable d'élargir vos horizons et de vous lancer dans le monde des affaires global avec confiance.



 
 
 

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Réseau des femmes en gestion | École de gestion Telfer | Université d'Ottawa

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